FESTIVAL D'AVIGNON

Toiles et des collages « Festival d’Avignon »

 

 

 

L’artiste présente des toiles et des collages inspirés par le Festival In et Off d’Avignon et, de plus, se propose d’exécuter une œuvre en direct pour montrer sa démarche. En attendant de découvrir tous les mystères d’une technique qu’elle pratique depuis une dizaine d’années, Danielle livre quelques clefs sur cette série, « née en 2005 » et inspirée par tout ce qui fait l’ambiance du Festival, « les affiches sur les murs, la foule joyeuse dans les rues, les spectacles que j’ai vus… ». Comme sur les secrets de son inspiration, symbolisée ici par deux personnages pour une même  figure onirique, véritable fil rouge de ces toiles : « la Muse et la Création ! La bonne fée d’Avignon… »

 

Elle a trouvé en Provence le bonheur de tout peintre, « une lumière extraordinaire ». Avec Avignon, c’est une vraie rencontre, « une ville tellement riche d’histoire qu’elle semble toujours être dans le passé mais aussi l’avenir… grâce à son festival. » Une ville de rêve pour une artiste… .

 

De fait, la ville et le rêve sont autant de pistes, des illusions savamment préparées par l’artiste, pour laisser vagabonder le regard et flâner dans ses collages. Au contact de la matière, la couleur devient mouvement, rythme, un hymne à la fête du Festival et à la création. Des émotions plein les yeux. « J’ai cette chance-là, confit-elle. À défaut d’écrire, je peins ce que je vis, ce que je ressens. Mes toiles sont mes petites pensées, en couleur… »

 

Quand vient le moment de faire partager son savoir-faire, l’assistance fait cercle autour de l’artiste dans un silence absolu. Chacun découvre alors comment un tableau s’enchaîne, comment le collage, partie intégrante de la peinture, peut rendre la vie au moindre morceau de papier ou de tissu et faire d’un moment de vie, une émotion figée sur la toile. Mais une émotion vivante, palpitante. Car, comme le dit Danielle, « moi, je n’ai rien à cacher… ».

 

Riche des ressentis de cette nouvelle édition du Festival, le sillon de cette série continuera d’être creusé avec « un hommage à René Char ». (Franck Danger, 2007)