Sur la musique et l’opéra

Charlyne Blaise, chargée des relations publiques de l'Opéra d'Avignon nous explique : « Tous les artistes qui exposent ici répondent à un cahier des charges autour de l'Opéra et de la musique. »

Et c'est bien le cas de Danielle Doucet qui illustre les grands chef-d'œuvre présentés à l'Opéra : Carmen, La Traviata ou encore du jazz avec Martinů. Son travail se base sur différentes matières et en particulier sur leur assemblage à travers l'exercice du collage. On peut voir danser dans ses oeuvres des dentelles en pochoir, des papiers Japon, des perles mais aussi de délicats textes anciens et des partitions de musique selon le sujet traité. La superposition de matières est sublimée d'un coup de pinceau et de touches de feuilles d'or, très difficiles à appliquer tant elles sont évanescentes.

Les tableaux changent de rythme et de couleurs en fonction de leurs sujets : le jazz laisse place à un tourbillon de courbes plus denses, plus vives, rouges et chaudes, entremêlées de notes et de clés de sol alors que La Traviata est empreinte de tristesse, d'une certaine mélancolie, de bleu et de noir, inspirant le respect au spectateur.

On peut ainsi connaître les ressentis de l'artiste qui nous fait partager à travers ses tableaux sa propre vision de l'art lyrique et de la musique. Une lithographie complète la collection d'une trentaine de tableaux, dans un ballet coloré plein de voiles et de dentelles, à l'image des étoiles de l'Opéra et des costumes de scène des comédiens. (E. M. La Marseillaise)

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Hymne à la vie, à la musique, à la couleur, à un certain idéal, sa peinture rayonne en gestuelle libre, véritable prolongement diato-nique chromatique. Ses peintures sont une observation fine du réel, colorisant avec délicatesse la mise à nu des personnages d’opéras, silhouettes fragiles de femmes en papier et bouts de dentelles, entr’aperçues au détour d’un ouvrage lyrique, comme surgissant d’ineffables contrées. (Charlyne Blaise, Opéra-Théâtre d’Avignon)